Réforme des études de santé : vers un accès plus simple et unifié à l’horizon 2027
L’accès aux études de santé en France pourrait connaître une nouvelle évolution majeure dans les prochaines années. Face à la coexistence de plusieurs voies d’accès — PASS, licence accès santé (LAS), ainsi que certains dispositifs spécifiques comme la licence sciences pour la santé (LSPS) selon les universités — les pouvoirs publics ont engagé une concertation nationale afin de rendre la réforme de l’accès aux études de santé plus lisible et équitable pour tous les étudiants.
Cette concertation a été annoncée conjointement par la ministre de la Santé, Stéphanie Rist, et le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Baptiste. Menée par les deux ministères, elle vise à faire émerger un modèle simplifié et harmonisé d’accès aux formations en santé, dont la mise en œuvre est envisagée à partir de la rentrée universitaire 2027.
Un système réformé en 2020, mais encore complexe
Depuis la suppression du numerus clausus et de la PACES, la réforme de 2020 a profondément modifié la première année d’accès aux études de santé. Les études médicales reposent désormais sur plusieurs parcours d’accès, destinés à diversifier les profils des étudiants et à mieux accompagner la réussite dans les filières médicales.
Cette réforme a permis de réduire les redoublements, d’élargir l’accès aux filières de santé et d’augmenter les capacités d’accueil, notamment en médecine. Elle a également contribué à ouvrir davantage les formations en médecine, pharmacie, maïeutique et autres professions de santé.
Cependant, avec le recul, les pouvoirs publics — mais aussi les doyens de médecine et plusieurs institutions — reconnaissent que le système reste complexe. Les différences entre facultés de médecine, les modalités d’évaluation variables et la coexistence de plusieurs voies d’accès aux études rendent l’orientation post-bac santé difficile à comprendre pour tous les étudiants, en particulier les lycéens et leurs familles.
Une concertation nationale pour repenser l’accès aux études de santé
Pour répondre à ces constats, une concertation nationale pour un modèle d’accès simplifié a été lancée. Elle associe l’ensemble des acteurs du domaine de la santé : universités, facultés de médecine, établissements de santé, représentants étudiants des filières médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique et kinésithérapie, ainsi que les parlementaires.
Cette concertation nationale visant à simplifier l’accès aux études doit permettre d’aboutir à une proposition de loi examinée par le Parlement. L’objectif est de construire un modèle d’accès plus cohérent, prenant en compte les besoins en santé du territoire et les réalités du système de santé.
Réforme des études de santé 2027 : quelles orientations se dessinent ?
La réforme des études de santé envisagée ne constitue pas une rupture brutale. Les principes fondamentaux de la réforme de 2020 — absence de redoublement automatique, diversité des profils des étudiants, accompagnement de la réussite — devraient être maintenus.
En revanche, les pouvoirs publics souhaitent réduire les écarts entre les différentes voies d’accès aux études de santé. L’objectif serait de tendre vers un modèle unique de première année, ou à défaut une année d’accès aux règles harmonisées, plus compréhensible et plus équitable sur l’ensemble du territoire.
Cette réflexion s’inscrit dans une volonté de simplifier et harmoniser l’accès aux études de médecine et aux autres filières de santé, tout en garantissant la qualité des formations et l’adéquation avec les besoins du système de soins.
Quels impacts pour les lycéens et les étudiants ?
À court terme, aucune modification n’est prévue. Les étudiants actuellement engagés en PASS, LAS, option accès santé ou dans des parcours assimilés poursuivent leur année d’accès aux études selon les règles en vigueur.
À plus long terme, les futurs bacheliers pourraient bénéficier d’un accès aux études de santé plus lisible, avec des critères d’admission clarifiés et une meilleure compréhension des débouchés vers les études médicales, la pharmacie ou les autres professions de santé. Cette réforme vise à sécuriser l’orientation dès la première année commune aux études de santé, quel que soit le parcours choisi.
Bersot Formation : accompagner l’orientation dans un contexte de réforme
Dans un contexte marqué par des réformes successives des études de santé, Bersot Formation accorde une attention particulière à la clarté des informations transmises aux étudiants et aux familles. Que ce soit dans le cadre d’un accompagnement individualisé ou au sein d’une prépa médecine à Besançon, l’objectif reste le même : aider les futurs étudiants à comprendre la réforme, anticiper les évolutions de l’accès aux études de médecine et structurer leur projet dès le lycée.
👉 Cet article sera mis à jour en fonction des annonces officielles relatives à la réforme de l’accès aux études de santé prévue pour 2027.
FAQ – Réforme des études de santé 2027
La réforme des études de santé 2027 est-elle officielle ?
À ce stade, il s’agit d’une concertation nationale engagée par le ministère de la Santé et le ministère de l’Enseignement supérieur. Aucune loi définitive n’a encore été adoptée. Une application progressive à partir de la rentrée universitaire 2027 est envisagée.
Le PASS et le LAS vont-ils disparaître ?
La disparition totale du PASS et de la licence accès santé n’est pas actée. Les pouvoirs publics évoquent plutôt une harmonisation des voies d’accès, pouvant aller vers une voie unique d’accès ou un cadre commun.
Les étudiants actuellement en PASS ou LAS sont-ils concernés ?
Non. Les étudiants déjà engagés dans un parcours PASS ou LAS poursuivent leur cursus selon les règles en vigueur au moment de leur inscription.
Quel impact pour les lycéens qui visent les études de santé ?
Les futurs bacheliers pourraient bénéficier d’un système plus simplifié et harmonisé, facilitant l’accès aux études médicales et aux autres formations en santé, quelle que soit l’université choisie.
Faut-il changer sa stratégie d’orientation dès maintenant ?
Il est encore trop tôt pour modifier son projet uniquement sur la base de la réforme 2027. En revanche, se faire accompagner pour comprendre les différentes filières de santé et anticiper les évolutions reste un véritable atout.